1- Il nŽy a pas de message simple La perversion du langage technique est un véritable obstacle à la relation: il faut sŽassurer dŽutiliser un vocabulaire "universel" facilement accessible à son interlocuteur et non pas lui parler en "langage codé" sans lui fournir le code. 2- Ce qui est évident pour moi ne lŽest jamais pour lŽautre Il nŽy a quŽune seule réalité mais plusieurs façons de lŽaborder. Ce qui constitue mon quotidien et qui mŽest donc totalement familier, ne lŽest pas nécessairement pour mon interlocuteur, qui possède certainement un autre cadre de référence, et constitue donc un risque fort dŽincompréhension entre nous. 3- Il faut toujours faire reformuler le récepteur La reformulation est le seul moyen de sécuriser à la fois lŽémetteur et le récepteur du message: sans reformulation, la certitude dŽavoir été compris de lŽautre nŽest quŽune hypothèse! 4- Inutile de marteler le même message, toujours le reformuler différemment Répéter à lŽidentique, un message non compris par lŽinterlocuteur, revient à lui indiquer quŽil est soit sourd, soit "stupide", ce qui risque de générer de lŽagressivité ou plonger lŽautre dans le mutisme. 5- La signification de mon message, cŽest la réponse que jŽen reçois LŽéchec ou le succès dŽune relation dépendent toujours du responsable de la communication: la réalité de ma communication est la compréhension que mon interlocuteur en a et non ce que je crois avoir dit! En plus des éléments précédent et selon les travaux de MEHARABIAN, la communication orale courante comprend trois composantes: le verbal: le sens des mots, qui représente 7% dŽune communication, le para verbal: lŽintonation (tonalité avec laquelle on prononce les mots), qui représente 38% dŽune communication, le non verbal: cŽest lŽensemble de la gestuelle, des expressions du visage, des postures, des déplacements, qui accompagnent la communication verbale. Cette troisième composante du langage à un poids non négligeable dans notre communication quotidienne puisquŽelle représente 58% dŽune communication. Ainsi, croiser les bras est perçu comme une fermeture, avoir les mains en « supination » cŽest-à-dire ouverte, serait un signe accueillant. Regarder votre interlocuteur droit dans les yeux est un signe dŽintérêt évident (attention cependant à ne pas le gêner, avec un regard insistant : alternez !) Vos chances dŽembauche seront plus grandes si toutes ces règles sont observées. Il nŽy a aucune fatalité, car le bon candidat nŽa ni sexe ni couleur: cŽest simplement la bonne personne!! Nous observons chez Mane Gere Afrique, que tout candidat qui évite de se mettre des freins, obtient des résultats. Plus aucune entreprise nŽembauche à la simple lecture et étude dŽun CV. Dans le mot recrutement, il y a le terme « recrue » qui signifie « personne qui vient sŽajouter à un groupe ». Par conséquent lorsque les compétences sont réelles et soutenues par une véritable communication, les entretiens de recrutement ne doivent plus être une source de stress. Au fait, vous souvenez vous de la première loi de la communication ???? BONNE CHANCE A VOUS TOUS
Source : MANE GERE ASSOCIES AFRIQUE
Article sélectionné pour Camdev Emploi par le Consultant Jean Vincent Tchienehom
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